Un pas vers l'abstraction 3 novembre
Anne nous propose de faire un travail de rythme et de lâcher prise. Elle nous dit :
"Mon
frère occupe un meublé chicos à Chicago où il
travaille encore avant son retour en France.
Sur les murs, des aquarelles que je trouve intéressantes."
Personnellement la première des aquarelles présentées ci-dessous me fait craquer. Voici ce que j'y vois, ce qui laisse à penser que ce n'est pas un travail hasardeux mais le fruit de nombreux savoir-faire. Le plus difficile c'est d'avoir la créativité qui permet la création. Quand je travaillais les mathématiques avec ma grand-mère et que je butais sur mon problème, elle me disait " Quelle est l'idée directrice ? " C'est ça la création : avoir une idée directrice et l'émailler de variantes plus ou moins perceptibles.
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Une touche après l'autre |
Christian lui pose la question :
" Comment faire pour ne pas patouiller ?"
Y aurait-il une relation entre "idée directrice"
et "absence de patouille" ?
Alors même que l'on suit une idée directrice, on peut accepter
de s'en écarter, ce qui laisse place à l'improbable, l'accident,
le hasard. On peut même provoquer l'aventure tout en respectant son
projet.
Je pense Christian, que l'on peut s'inspirer de l'aquarelle ci-dessous et
la copier librement pour goûter aux joies du lâcher prise quand
tout est réfléchi et défini au préalable !!!
A moins de faire des choix drastiques, ce que l'on réalise pendant
le croquis préparatoire, ( j'en reparlerai plus en détail prochainement)
le danger de peindre d'après photo est de vouloir trop en dire. Et
il faut être très fort pour tout dire et donner une impression
de simplicité et de liberté. La méthode "Loose painting",
abordé le 2 novembre, où
l'on peint une scène potentiellement réaliste avec seulement,
au départ dans sa tête, une idée simple, une composition
simpliste est une bonne méthode pour se libérer de la patouille.
J'ai essayé
J'ai essayé sur une chute de papier Fabriano satiné trempé
à cur. Je crois que je n'ai pas assez essoré mon
papier et donc tout a fusé sur le papier à la première
couche. Je n'avais plus l'alternance de zones nettes et d'autres floues.
Dommage. L'oeuvre a donc une molesse peu séduisante. Dans le même esprit j'avais travaillé la tache il y a
quelques années. C'est très amusant.Voici quelques réalisations
à mon sens réussies. Ce n'est pas de l'aquarelle mais
de l'encre sur papier japonais très fin et absorbant.
Je profite de cette critique sur mon travail pour vous joindre le commentaire de Sylviane à propos de son travail de Loose Painting : "Un
grand merci pour toutes tes trouvailles qui vont nous guider. En bonne
élève, j'ai bien visionné, re-visionné et
ça m'a semblé facile, très facile. Alors je me
suis mise aux pinceaux et ........... j'ai pas mal déchiré.
Demain, je m'instruirai à nouveau et je recommencerai. Cependant
bravo pour cette excellente idée car non seulement on continue
notre cheminement en aquarelle mais en plus on garde le contact car
en peignant on reste virtuellement tous ensemble. Demain j'envoie mon
uvre si elle a évité la poubelle.
PERSEVERARE...
" |
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Lorsqu'un tableau est fade, une solution est de renforcer
davantage certaines zones en allant jusqu'au noir si nécessaire.
Je me suis fabriquée un tampon et j'ai fait des empreintes avec de l'encre de chine et de l'encre blanche teintée. Les empreintes donnent du dynamisme et l'ambiance du tableau change complètement mais ... ce n'est toujours pas une merveille ! Pour faire le tampon utilisé ci-contre : Sur un morceau de carton, je dessine au drawing gum un motif. Je laisse sécher. Éventuellement je recommence pour avoir une épaisseur plus grande. Je laisse sécher. Je découpe le motif. Je colle au dos une languette pour pouvoir pratiquer le tamponnage. Puis je tamponne avec de l'encre ... |
Vos travaux
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